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Black and white world

4 novembre 2018

Mieux vaut tard que jamais pour la piqure

Ca y est. Tu l'as enfin dit. 

 

Ces mots font si mal, mais sont pourtant si nécessaires.

 

Après un long mois d'attente, de torture émotionnelles, de rires, de pleurs, de contacts physiques, de messages... 

Je croyais que ça allait enfin marcher. 

Je ne voulais rien avec toi au départ. Après de multiples déceptions amoureuses, je m'étais promis de ne plus rien attendre des hommes. 

Mais pourquoi après ce premier date, as-tu continué à me parler? Me demander des news ? M'envoyer des photos de toi, de ta vie ? Toi au sport, toi devant ton diner, toi me demandant si j'avais passé une bonne journée? 

Pourquoi, si tout cela était futile au final? Pourquoi tant d'efforts alors que tu savais pertinemment que rien n'allait évoluer?

 

Moi comme une con, je commençais à m'attacher. Un homme enfin qui me parle, qui me donne de l'attention. Forcément. J'ai fermé les yeux sur la raison pour me dédier à toi, attendre tes messages, comme une vraie idiote. En pensant que peut-être tu étais différent. 

Mais ce doute persistait. Quand je t'ai demandé qu'est-ce qu'il y avait réellement entre nous, j'étais si nerveuse.. Et voilà que tu me réponds "On est bien partis". Comment peux-tu être aussi ambigu? En un sens, c'était très fort de ta part. Tu as évité la discussion chiante que tu redoutais. 

Mais je le sentais venir. Tu prenais un peu de distance. Tu ne répondais rien quand je disais que tu me manquais un peu. Et surtout, tu insistais un peu trop sur le "Je suis un homme qui profite du moment présent, moi.". En réalité, tu m'envoyais tellement de signaux implicites... Et moi je les ignorais. 

Mais intimement, je le savais, que je me fourvoyais depuis le départ. 

C'est seulement hier que tu me l'as enfin dit, par un texte (un peu lâche), après une soirée si tendue. 

"Je ne suis pas dans une bonne période pour m'engager dans une relation ultra sérieuse avec impératifs.
Et je pense que là dessus on diffère." 

Ah oui? Pas dans une bonne période? 

Je pense plutôt que tout simplement, je ne suis pas la bonne. Tout comme tu n'es pas le bon. Nul besoin de trouver des excuses... Ce n'est ni ta faute ni la mienne. 

Mais moi, je ne veux plus m'abaisser à ça. Je ne veux pas être un bouche trou, la jolie gueule qui te tiens compagnie lors de tes vendredi soirs seuls devant ton ordi. 

J'ai beau être triste, je sais prendre mes couilles et avancer, sans toi s'il le faut. Car toi, tu préfères stagner dans ton confort. Tant pis. 

 

Je sais que ça va être dur dorénavant. De ne plus rien recevoir alors qu'auparavant on parlait tous les jours. De ne plus avoir la petite notification qui s'allume sur l'écran de l'Iphone. De ne plus sentir ton odeur avec ce parfum à l'Oud qui est si ancré dans ma mémoire. 

Mais tant pis. Je ne me torturerais plus maintenant, pendant ces heures de transport, à me demander si tu penses à moi. C'est fini. 

 

Bye, G. 

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18 octobre 2018

I'm tired of you

Ca m'épuise, ce jeu. 

 

Tu es là, mais tu n'es pas là en même temps. Je ne sais pas. C'est comme si tu voulais me garder près de toi, mais pas trop proche non plus. Comme si tu voulais que je reste à tes pieds, accrochée à toi, juste assez pour me donner envie de te voir, de te parler, de t'apprécier, pour ne pas que je m'en aille. 
Seulement, tu fais comme le strict minimum, sans vraiment donner grand chose en retour.

 

Je ne sais pas. Je ne suis pas habituée à ça. Moi qui suis plutôt accoutumée à du ghosting total, à de l'ignorance complète, toi tu trouves le moyen de m'envoyer quand même des messages. C'est si réconfortant, si agréable, si nouveau pour moi ! Et pourtant, je me navre à me réjouir de ça. Qui es-tu pour m'avoir abaissé à ça? 

 

Et en même temps, la faute à qui, comme toujours... 

C'est moi qui suis faible

C'est moi qui demande trop

C'est moi qui attend trop.

 

Tu n'as clairement pas envie de t'engager, mais tu sembles apprécier ma compagnie. Seulement voilà, intuitivement.. Je peux le sentir. Tu ne me poses pas de questions, tu t'intéresses à peine à moi. C'est moi qui te demande comment tu vas, ce que tu fais. Tu te contentes de répondre et de parler de ta vie. 

 

Je me retrouve là, dans les transports, à me rendre compte de ce que je fais. Qu'il est déjà trop tard, car j'ai cette frustration en moi. Il est déjà trop tard car j'en attends trop, bien trop. Je devrais te laisser, t'oublier, passer à autre chose, car toi, tu ne m'apportes rien de bon, je peux déjà le voir. Tu vas me faire du mal. 

Mais en bonne masochiste... Je continue. Car j'aime te parler. J'aime te voir. J'aime recevoir des notifications de toi.  C'est terrible. J'aime beaucoup trop me faire du mal. C'en est presque maladif. 

 

J'en ai marre. De Jouer à ce jeu, sans arrêt. J'en ai marre. D'être la faible de l'histoire. C'est un cycle sans fin. J'aimerais tant que ça s'arrête. 

22 septembre 2018

Picotements.

Je commençais déjà à t’oublier. Et voilà que tu m’écris ? Es-tu vraiment sérieux ? C’est la que je vois que la vie est injuste. Il suffit d’un rien pour écrouler un travail de longue date. Lentement il s’effaçait de ma mémoire, se fondait dans la masse, et déjà je passais à autre chose.. alors pourquoi as-tu décidé de revenir sur le tapis ? Et te voir écrire, noire sur blanc, les mots qui fâchent, la vérité, le vrai du pourquoi .. même si je savsi tout ça, même si je n’en attendais plus rien, le voir écrit fait toujours un peu mal. Ça picote. Et pourtant, tu as été si honnête, je devrais t’en féliciter. Mais une partie de moi n’est pas heureuse. Je ne peux m’empêcher de le prendre personnellement, de me dire que je ne suis pas assez bien pour toi, pas assez intéressante pour mériter ton attention. Que je sers juste de bouche trou quand une fois tous les mois tu t’ennuies. Mais c’est faix je sais bien. Tu n’as juste pas envie de te caser. Je comprends. Mais comment peux tu jeter des filles comme ça après les avoir enlacés si fort ? Je ne vous comprends pas, et je ne le comprendrai probablement jamais. Et en bonne masochiste, sachant pertinemment que tout ceci fait mal, que ces situations sont bourrés d’épines et de supplices ... c’est comme si je voulais m’y plonger. Je crois que je me sens plus vivante en faisant ainsi. Même si j’ai mal après et que je regrette. Je dois prendre du recul... et me dire que je vais grandir. Qu’enfin je saurais agir comme il le faut un jour. Que je redeviens maître de ma vie.
11 septembre 2018

This was a long and disappointing summer time

I don’t know why I keep making the same mistakes. They were all practically the same type, light brown haired, young and wild, music lovers, and funny. Though they had all their own characteristics, they were all driven by this same energy to stay active, being dynamic, loving work, etc. Maybe that’s what made me more attracted. But most importantly, that one aspect stood out above all. They were, all, emotionally not available. Who could blame them ? For a long time, I was pissed, infuriating at their behaviors, or their non-responsive behaviors. I kept interrogating myself thinking that they may be too busy to answer at this right moment, to propose me to go out, to meet at night. Probably they were busy, because they were so active in their lives, right ? And then, even though I forced myself to stop caring, to wait unconsciously for a message, to check my phone, to look at their feeds on social networks. What was even more humiliating was my desesperate action to hide the online sided chatting room on Facebook, to avoid seeing them online (and avoid being ignored while they were obviously available). Truth is, even with all my willing, and all my mental strength... I was still hoping for a slight chance the situation would evolve. That maybe the guy will feel sorry for me and start texting me again. That they will maybe care a bit more than now. Probably I was too blind, and I can acknowledge that, I am still immature in relationships. Are you really having expectations for tinder guys ? Are you really hoping for some kind of luck in places and persons that obviously weren’t planning to do anything with you? And even with people that i never met, I somehow expected something ! I started pitying myself, thinking I was a lovely but too naive soul. That my head was too full of desires and romance, based on those dramas, that... I just wanted affection. I miss affection. I miss that message of the loving one that ask you how I was doing. That wanted to plan activities, to go dinner somewhere, to even hook up a bit. I missed that, and I still miss it. But then I got angry. Why do those reckless guys get so much attention from me? Why do I force myself to give them this much thoughts and time? Most importantly, why do I force myself to wait? I think waiting is hoping. It’s giving me a bit of relief, even though it implies getting slowly hurt. I think, if I stop waiting at all... then I would just become a lost soul that doesn’t want to live anymore. Because what, my life is so empty, that if I stop waiting, there’s nothing more to add in it ? But I know. When you stop waiting, things starts to come. Because you won’t feel disappointed, you don’t be hurt. I know ! HS-LE. But still, that’s hard. My long summer has ended, and it was full of those disappointments and thoughts. I wasted a lot of time. I always tended to organize my days, my weekends based on them. So ridiculous ! They weren’t even thinking of me, and still I was including them in my life. Now that the work and year has started again, I feel like these guys will completely disappear. And probably, it’s for a better. It’s a bit sad. But it’s over. It means a new change, right ? Start fresh. And grow.
27 août 2018

Je n'apprends jamais?

Je pensais être vaccinée contre la chose, mais non. Pas encore.

 

Contre ce spécimen d'homo-sapiens chromosome Y, individu non disponible émotionnellement. 

Ce genre de personne qui n'est pas là pour combler notre manque affectif, mais le creuser encore plus. 

 

Il était beau, tout de même. Bouclettes chatain, sourire d'enfant, yeux pétillants. Un homme qui respirait la vie, soif d'aventures. De voyages comme de formes féminines. 

C'était pourtant bien évident, de l'avoir rencontré via cette application si connue et controversée, aux antipodes de la romance exacerbée. Evident qu'il n'allait clairement pas me convenir émotionnellement. Et pourtant, j'ai tenté le coup, je l'ai vu, j'ai été séduite par son regard et son air un peu léger. Il a suffit qu'il me dise "on se revoit" pour commencer à y croire. Ce fut alors le début de la fin. 

 

Les expectations... sont à garder Low. Et je continue de les faire grandir. En même temps, de faire grandir ma frustration et ma déception future. 

 

Comme attendu, il n'a plus jamais relevé. Me voilà à nouveau devant mon sort, amorphe, désabusée par ces situations récurrentes dans ma vie ces derniers temps. Ce genre d'hommes qui ne peuvent pas combler ce que je recherche. Ces personnes inaccessibles. 

J'aimerais, juste une fois, revivre ces sentiments amoureux, les partager avec quelqu'un. Cela me manque. Je vis bien, mais ce manque est pesant. Alors j'attends. Je continue de me faire du mal avec ces hommes qui viennent puis disparaissent, en espérant tomber sur le bon un jour.

 

Ou peut-être faut-il juste arrêter d'attendre. 

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18 juillet 2018

In a need to stay cool

"Reste cool." 

C'est facile à dire ! 

 

Quand cet invididu est arrivé dans ma vie sans crier gare comme ça. 

Beau brun aux yeux d'un vert violemment étincelant. A...

Malheureusement, j'aurais du me rendre compte à l'évidence depuis le début : il le sait qu'il est beau, et il le sait qu'il plait. 

Plus j'en apprends sur lui et plus je me rends compte que je suis loin d'être la seule à jouer dans la cour. 

Il s'approche, on parle, on plaisante. On échange, on rit, on se taquine. Le traditionnel rituel de la chasse. Et moi déjà, je sens que je vais craquer, comme les innombrables autres histoires qui m'ont toutes marquées, plus ou moins, et dont pour certaines j'ai eu besoin d'écrire sur ce présent blog pour y lâcher mes sentiments et mes pensées, telle une catharsis. 

 

Je me sens déjà bien devenir faible face à lui, à son allure d'homme très sûr de lui, très charismatique. Faible déjà parce que je l'idéalise bien trop, je pense à lui bien trop. C'est mal, c'est mauvais. Surtout parce que lui dégage tous les signes qu'il ne sera pas là pour répondre à mes sentiments, ou mes besoins. Il a une vie bien remplie, il a des filles autour de lui, et je ne suis pas sa priorité. 

Je ne le suis pas. C'est clair. Après avoir pu échanger des contacts de plus en plus intimes, je me suis voilée la face, me disant que l'attraction était très forte. Elle l'était, mais peut être que d'un seul côté. 

J'essaie de l'analyser, et je me rends compte qu'il n'est pas du tout dans ma réalité. Il est très calme, très serein. Il ne se prend juste pas la tête. Il ne me contacte pas : soit parce que je le contacte trop (bien trop) souvent, ou parce qu'il n'en estime pas le besoin, ou juste parce qu'il n'est juste pas intéressé? 

Quoiqu'il en soit, la situation est assez claire : as usual, comme les multiples fois où je me creusais trop la tête, à analyser et décrypter chaque message, je suis comme à mon habitude dans l'extrême, alors qu'il faudrait que je reste bien plus simple. Arrête d'être une drama-Queen, BT. Arrête. 

Si un homme ne fait pas de toi sa priorité, inutile d'analyser, de t'imaginer des choses. 5+5 égal 10, comme dirait Matthew. Nothing more. 

Tu dois te rendre compte à l'évidence, même si c'est douloureux, même si cela te blesse... ces situations te font du mal et tu te fais du mal à te plonger dans les méandres de l'attente. Il a le droit de ne pas t'aimer. Il a le droit de ne pas faire de toi une priorité. De ton côté, tu as juste à accepter et passer à autre chose. No contact rule. Stop being needy. Maintenant, agis comme une grown-ass woman et reste digne. Ne fais pas la même erreur qu'avec L.

 

Reste cool. 

 

27 mai 2018

Destiny is kind, destiny is hurt

C'est un peu arrivé de nulle part. 

 

Il est venu vers moi, L, naturellement. Il m'a trouvé "cute". Je l'ai trouvé "cute". 

 

Cela devait simplement être une petite virée d'un soir, quelque chose de rapide. Et pourtant, nous n'avons pas écouté notre raison, nous avons continué. 

J'ai merdé. J'ai commencé à m'attacher à toi. De plus en plus. Bien trop rapidement. Mon coeur bouillonnait et à mesure qu'on se revoyait, il débordait de plus en plus. C'était rapide, dangereux, téméraire. 
Tu as pris peur. Tu as senti trop de pression tout d'un coup, la pression de mes sentiments, de mes mots. Je n'arrivais plus à me contrôler. J'ai très mal agi, et je le regrette si amèrement. 

Je crois que je t'aime déjà bien trop. Tu me manques. Mais toi, tu n'es - je pense - pas dans cet état d'esprit là. 

Bientôt, dans quelques jours, tu t'en iras, pour le service militaire. 2 années entières d'exil, loin de la civilisation, loin de la communication. 2 années intensives de pression, de formation, d'apprentissage. Tu n'auras plus je pense la tête à penser à nous deux. Tu seras immergé dans ce nouveau monde cruel et poignant de l'armée. Je serai sûrement une image au début, puis des mots, pour au final ne devenir qu'un souvenir pour toi. Je disparaitrais surement de ta mémoire petit à petit à mesure que le temps s'écoulera. 

Et moi? Pareillement. Je rentre en France, je pleurerai sûrement, je penserai à toi, ton sourire, tes yeux doux, tes gestes tendres, ton accent australien si craquant, ton air nonchalant et ta grande sensibilité. Ton être que j'admirais, que je trouvais si humble et si respectueux. Je penserai à toi, et au fur et à mesure que les jours, semaines, mois s'écouleront, le temps et la distance s'occuperont de guérir mon coeur. Tu deviendras toi aussi un souvenir heureux de ma mémoire, de ces courts jours passés ensembles, à manger des raviolis délicieux, à comparer nos langages, à se sourire mutuellement. Qui sait, ce qui se passera en deux ans? Je rencontrerai sûrement quelqu'un d'autre, je vivrai d'autres aventures. La tienne, en tout cas, fut intense. Je le chérirai si précieusement. 

Mon coeur a mal, il souffre si piètrement. Je suis quelqu'un qui se veut si forte émotionnellement mais qui est en réalité si fragile. J'ai tellement de mal à trouver une personne qui puisse enfin me convenir que quand tu es apparu, mon coeur s'est emballé si vite.

Le destin nous a fait rencontrer dans ce bar. Le destin nous a accordé ces moments si joyeux et précieux. Pourtant, vile et garce, le destin désire nous faire payer le prix de ce bonheur : il restera éphémère. Elle nous sépare donc.  C'est le marché à accepter. 

Tu t'en vas et je m'en vais, chacun dans nos vies respectives. 

L, prend soin de toi. Ces deux années, je te souhaite de les vivre au maximum, d'en profiter pour en apprendre plus sur toi-même et sur le monde. Tu es un homme qui mérite tellement le bonheur. Tu le trouveras, j'en suis sûre. Quand à moi... je vais apprendre à survivre à ceci. C'est bien ça, la vie!

Intimement, je ne peux m'en empêcher. De me demander. Pourrons-nous nous revoir un jour? Si le destin en a envie, il nous accordera cette chance.

 

Qui sait ? 

 

11 mars 2018

J'ai un problème avec l..

Je ne sais pas pourquoi j'agis comme ça.

 

Pourtant, tout part d'un accord mutuel, entre ma personne et la sienne. Nous ne nous connaissons pas forcément, voire pas du tout. Et nous sommes sensés nous voir, faire ce que nous avons à faire, et puis se dire au revoir et passer à autre chose ! C'est le contrat intime qui est comme automatiquement signé et accordé dès lors que nous acceptons mutuellement de passer à l'acte. 

 

Mais cela fait déjà deux fois que, une fois tout ceci fait... mon corps et mon esprit s'embrument et refusent de remplir la partie "je passe à autre chose". 

 

Pourquoi suis-je comme ça? J'ai l'impression d'être restée coincée à la période enfantine de la romance belle et pure, de la fiction qui s'empare de mon esprit et me rend persuadée qu'une suite est possible. Est-ce le toucher des deux corps qui produit en moi cet état d'illusion, d'espoir malheureux ? 

 

Evidemment, l'individu lui, en tant que mâle bien portant, s'en va content et vie sa vie. Et moi, en tant que petit être essayant de paraître sûre de moi et mature, je continue de croire que peut-être, on ne sait jamais, il pourrait me recontacter ? 

 

Et pour quoi faire? Je ne souhaite même pas une romance. C'est comme si la part rêveuse de mon être se manifeste et désire juste un peu d'attention, l'attention d'un homme. Elle ne veut même pas une relation, juste un signe, un élément qui puisse confirmer que dans ce monde, dans cette réalité, il est possible qu'un homme donne suite à ce contrat éphémère.

C'est là où je prends peur, parce qu'en agissant ainsi, j'ai l'impression d'être prisonnière de mes propres envies, de cette chienne de rêveuse, qui me rend malheureuse, parce qu'elle n'est jamais comblée. J'ai l'impression de toujours devoir languir dans l'attente, au lieu de pouvoir vivre ma vie tranquillement, comme ces hommes. 

J'ai l'impression d'être l'otage de moi-même, incapable d'être maître de ma propre vie. 

 

 

28 juillet 2017

Do you really think I am a fool?

I can't even decide whether I am upset, angry, worried, or just pissed off. 

I mean, that feeling when he tried to explain - or to find lame excuses - that he needs to wait, he prefers to take his time, slowly, even though he was the first one to make the move - and I have to admit, I just ignore it in the first way. 

But now, it is only ridiculous, as the situation is bound to stay still forever. 
When he comes to reject the fault on me, which is very much in keeping with self-defense and self-esteem, I finally realize that I can't cope with that anymore. That personality, that way of thinking. The fact that I am losing my time and energy for only nothing.

We may be different, but we need to understand each other in order to build something, don't we ? 

 

I then feel upset, not because I fail again while trying to build something, but only because I feel powerless in front of those situations, when the other isn't at the same level. I feel powerless, and frustrated to have thought that they was hope somewhere in this cloudy relationship.

 

 

24 juillet 2017

Reminds me of something...

 

Le pire, c'est que cela m'est déjà arrivé!

 

Je pense que je n'ai jamais autant haï ma personne et ma situation qu'à ce moment là.


Il y a comme un sentiment d'impuissance, ce sentiment écrasant, qui t'empêche de penser rationnellement, ou plutôt, te fait trop penser. Te fait imaginer des scènes absurdes... 

Parce que dans le sentiment d'impuissance, il y a toujours cette vague d'espoir qui croît au fur et à mesure, puis qui dégonfle subitement. 

 

On a alors envie de rompre cette barrière de fer par une rencontre inattendue, un saut dans l'espace, un appel. Un contact, quelque chose qui fait mouvoir le destin. Mais..

Oh. Il a répondu.


 

 

 

 

 

OK.

 

 

Répondre sèchement, ou ne pas répondre? Le laisser crever dans son coin ou feigner l'amabilité? 

 

J'ai envie qu'il croupisse dans son coin et vienne ramper. C'est terrible comme sentiment.

 

Si je ne réponds pas, va-t-il relever? La dernière fois que j'ai eu cette pensée, fut la dernière fois que j'ai vu son prénom s'afficher sur mon téléphone.

 

 

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