Mieux vaut tard que jamais pour la piqure
Ca y est. Tu l'as enfin dit.
Ces mots font si mal, mais sont pourtant si nécessaires.
Après un long mois d'attente, de torture émotionnelles, de rires, de pleurs, de contacts physiques, de messages...
Je croyais que ça allait enfin marcher.
Je ne voulais rien avec toi au départ. Après de multiples déceptions amoureuses, je m'étais promis de ne plus rien attendre des hommes.
Mais pourquoi après ce premier date, as-tu continué à me parler? Me demander des news ? M'envoyer des photos de toi, de ta vie ? Toi au sport, toi devant ton diner, toi me demandant si j'avais passé une bonne journée?
Pourquoi, si tout cela était futile au final? Pourquoi tant d'efforts alors que tu savais pertinemment que rien n'allait évoluer?
Moi comme une con, je commençais à m'attacher. Un homme enfin qui me parle, qui me donne de l'attention. Forcément. J'ai fermé les yeux sur la raison pour me dédier à toi, attendre tes messages, comme une vraie idiote. En pensant que peut-être tu étais différent.
Mais ce doute persistait. Quand je t'ai demandé qu'est-ce qu'il y avait réellement entre nous, j'étais si nerveuse.. Et voilà que tu me réponds "On est bien partis". Comment peux-tu être aussi ambigu? En un sens, c'était très fort de ta part. Tu as évité la discussion chiante que tu redoutais.
Mais je le sentais venir. Tu prenais un peu de distance. Tu ne répondais rien quand je disais que tu me manquais un peu. Et surtout, tu insistais un peu trop sur le "Je suis un homme qui profite du moment présent, moi.". En réalité, tu m'envoyais tellement de signaux implicites... Et moi je les ignorais.
Mais intimement, je le savais, que je me fourvoyais depuis le départ.
C'est seulement hier que tu me l'as enfin dit, par un texte (un peu lâche), après une soirée si tendue.
"Je ne suis pas dans une bonne période pour m'engager dans une relation ultra sérieuse avec impératifs.
Et je pense que là dessus on diffère."
Ah oui? Pas dans une bonne période?
Je pense plutôt que tout simplement, je ne suis pas la bonne. Tout comme tu n'es pas le bon. Nul besoin de trouver des excuses... Ce n'est ni ta faute ni la mienne.
Mais moi, je ne veux plus m'abaisser à ça. Je ne veux pas être un bouche trou, la jolie gueule qui te tiens compagnie lors de tes vendredi soirs seuls devant ton ordi.
J'ai beau être triste, je sais prendre mes couilles et avancer, sans toi s'il le faut. Car toi, tu préfères stagner dans ton confort. Tant pis.
Je sais que ça va être dur dorénavant. De ne plus rien recevoir alors qu'auparavant on parlait tous les jours. De ne plus avoir la petite notification qui s'allume sur l'écran de l'Iphone. De ne plus sentir ton odeur avec ce parfum à l'Oud qui est si ancré dans ma mémoire.
Mais tant pis. Je ne me torturerais plus maintenant, pendant ces heures de transport, à me demander si tu penses à moi. C'est fini.
Bye, G.